Alegeri parlamentare
L’influence du vote politique sur les résultats des
élections parlementaires de Roumanie
Le discours politique, les résultats électoraux
et le management publique de la victoire
VICTOR NEGRESCU
[„Dimitrie Cantemir”
Christian University]
Abstract:
The 2012 Romanian parliamentarian elections are
a novelty in the Romanian political life. For the
first time, a political alliance of parties, the
Social Liberal Union (USL), managed to comfortably
win the elections by getting a high majority of
votes. Some analysts tend to put the results on the
account of the electoral system, others on the
negative vote against the former governmental
coalition. Explaining the results of this alliance
is therefore very important for the understanding of
the Romanian political system. This article is going
to evaluate the Romanian uninominal vote by
highlighting the impact of the political vote and
other variables on the results of the
parliamentarian elections and the political
discourse.
Keywords: political parties; political
discourse; electoral system; political
communication; elections, uninominal vote
Introduction
Les élections parlementaires de 2012 ont apporté une nouveauté
dans le paysage politique roumain. C’est la première fois qu’un coalition
politique de partis gagne d’une façon catégorique les élections en remportant
tous les collèges électoraux qui existent en Roumanie. Pourtant, cette victoire
met en évidence l’échec du système électoral roumain, uninominal, majoritaire et
à redistribution proportionnelle. Alors que lors de son introduction les
partisans de ce système saluaient la possibilité que les électeurs allaient
voter les candidats, leurs programmes et résultats, la réalité a montré le
contraire.
La population semble toujours voter les partis, plutôt que les candidats.
Malgré cela les partis politiques se félicitent souvent dans leurs discours
politiques d’avoir les meilleurs candidats, la meilleur organisation électorale
et le meilleur contact local avec les citoyens. Mais avant de postuler une telle
conclusion, un chercheur se doit d’évaluer si les choses sont bien ainsi. C’est
d’ailleurs pour cela que cet article va essayer de mettre en évidence les
variables qui ont déterminé les résultats des élections parlementaires en
analysant plusieurs hypothèses.
La première hypothèse est que les résultats électoraux ont été influencé par
le résultats des élections locales. Ainsi, la couleur politique du président du
Conseil départemental ou la couleur politique du maire déterminerait
décisivement le vote dans les collèges uninominaux.
La deuxième hypothèse vérifiée se base sur l’idée que l’organisation politique
des partis a bien représentée la clé de cette victoire, soit plus exactement que
la coalition gagnante a fait un travail plus important de mobilisation.
La troisième hypothèse se base sur l’impact des coalitions faites entre les
élections locales et parlementaires. Par conséquent, il s’agit d’évaluer si les
alliances électorales faites par l’USL et le Parti Démocrat Libérale entre les
deux élections ont eu des effets sur les résultats obtenus.
Afin de vérifier ces hypothèses je vais analyser l’impact de ces variables à
chaque niveau électoral, en partant du niveau départemental et en passant par le
niveau des localités et des sections de vote. Ensuite, je vérifierais à chaque
niveau électoral, que ce soit au niveau départemental, des localités ou des
sections de vote, l’impact des hypothèses formulées dans cette introduction,
pour pouvoir finalement conclure quant aux variables qui ont véritablement
déterminé les résultats électoraux.
1. Les variables qui influencent les résultats des
élections parlementaires au niveau des départements
En partant de la vérification des hypothèses, le premier pas
dans notre analyse est de voir si les élections locales ont influencé le
résultat des élections parlementaires. Pour faire cela on a comparé les
résultats des élections parlementaires à celles locales par parti, en termes de
voix et de pourcentages électoraux.
Les résultats de cette comparaison nous montrent une forte baise de la
participation lors des des élections parlementaires tant en termes de voix que
de pourcentage, soit plus de 2,3 millions de personnes et presque 13% des voix.
Cette baisse de la participation s’est traduite par une baisse du nombre de voix
pour presque tous les partis, sauf pour le Parti du Peuple – Dan Diaconescu
(PPDD) qui a gagné plus de 14.000 voix et 4,82%. La gains électoraux du PPDD ne
se justifient pourtant pas par la perte des voix de l’autre parti populiste, le
Parti de la Grande Roumanie (PRM), mais bien par les pertes électoraux des
principaux partis, l’USL, et notamment la nouvelle alliance du PDL, l’Alliance
pour la Roumanie Droite (ARD), qui ont perdus respectivement presque 800 milles
et 1,2 millions des voix.
Ce qu’il faut préciser c’est que l’USL n’a pas perdu en termes de pourcentage
électoral, en gagnant 6%, alors que l’ARD a perdu plus de 7%. Cela démontre que
les pertes enregistrées lors des élections locales par l’ARD ont accentué les
pertes de l’ARD lors des élections parlementaires. On peut donc conclure que les
élections locales ont influencé le résultat des élections parlementaires pour
les plus importants compétiteurs, l’USL et l’ARD, en accentuant leur tendance en
termes de pourcentage mais pas en termes de voix, alors que le PPDD représent
une exception car il a su profiter des pertes électoraux des deux alliances.
Il faut désormais vérifier la deuxième hypothèse, soit l’impact de la couleur
politique des présidents des Conseils départementaux qui sont le plus souvent
les moteurs de la mobilisation et l’organisation politique des partis.
En analysant les variations des résultats électoraux selon la couleur
politique des présidents des Conseils départementaux on observe que le PDL a
perdu le plus de voix dans les départements où ils avaient les présidents des
Conseils départementaux, alors que les pertes dans les départements avec des
présidents de l’ACD (PNL-PC, Parti National Libérale et le Parti Conservateur)
et du PSD-UNPR (Parti Social Démocrate et l’Union Nationale pour le Progrès de
la Roumanie) sont similaires. Cela est du notamment à une baise plus grande de
la participation dans ces départements que dans les autres. On remarque que pour
les départements à majorité magyare le PDL n’a pas perdu des pourcentages
électoraux.
Tableau 1: L’influence des
élections locales sur les élections parlementaires au niveau
départementale |
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Tableau 2: L’influence de la couleur politique des
présidents des départements
sur les élections parlementaires au niveau départemental
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De l’autre côté l’USL a gagné des pourcentages électoraux
dans tous les départements, tout en perdant des voix. L’USL a gagné le plus dans
les départements conduits par le PDL et a perdu le plus de voix dans les
départements conduits par l’alliance entre le PSD et l’UNPR.
Ces pertes électorales se traduisent par les gains électoraux du PPDD qui ont
le plus gagné en termes de voix justement dans les départements conduits par
l’alliance entre le PSD et l’UNPR, soit plus exactement au détriment de l’USL.
Au contraire, l’UDMR gagne des pourcentages électoraux dans ses départements et
reste au même niveau dans les autres comme pour souligner le fait que leur poids
électoral se mesure en termes ethnique.
Il faut de même souligner le fait qu’à Bucarest, avec un maire indépendant
mais proche de l’USL, l’Union Social Libérale a gagné en pourcentage mais perdu
des voix, alors que l’ARD a gagné des voix et des pourcentages au détriment d’un
PPDD en perte de vitesse notamment à cause de l’indépendance manifestée par le
maire de Bucarest et la banalisation publique de ce parti.
Il semble donc qu’au niveau départemental la couleur des présidents des
Conseils départements n’influence pas les résultats des élections parlementaires
de manière positive. Plus exactement, la couleur politique du président a
provoqué une perte électorale en termes de voix pour son parti, plus accentuée
que dans les autres cas, et a réduit la tendance électorale positive dans les
cas où elle existait. De nouveau, le cas du PPDD est exceptionnel car ce parti
gagne des voix et des pourcentages de manière identique dans tous les
départements conduits par les principaux partis politiques roumains.
Désormais, on se demande si ces tendances sont le résultat de la politique
d’alliance électorale. L’USL s’est alliée avec l’UNPR entre les élections
locales et parlementaires, et le PDL a formé l’ARD. Afin de comprendre ces
stratégies d’alliances, il faut partir des calculs électoraux faits par chaque
parti avant les élections parlementaires, soit plus exactement d’évaluer
l’impact des possibles alliances lors des élections locales. Pour faire cela on
a comparé le poids d’une alliance entre le PDL, la Force Civique (FC) et le
Parti National Paysan Chrétien et Démocrat (PNTCD) et d’une alliance entre le
PDL et l’UNPR face à l’Union Social Libérale.
En vérifiant l’impact des deux possibles alliances lors des élections locales
on a remarqué qu’aucune des alliances possibles pour le PDL n’aurait permis à ce
parti de gagner d’autres élections locales. Pourtant on remarque qu’une alliance
avec l’UNPR aurait réduit d’environ 3% l’écart face à l’USL, par rapport à
l’alliance faite avec la FC et le PNTCD.
Tableau 3: Hypothèses en termes d’alliances
électorales au niveau départemental
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Par ailleurs, on remarque un poids important de l’UNPR dans
certains départements, dont celui de Neamt, où ils avaient le président du
département. Dans ce département, l’USL a connu la plus forte croissance en
termes de voix et de pourcentage, et l’ARD la plus grande perte.
Tableau 4: Le poids de l’alliance avec l’UNPR dans le
département de Neamt
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On peut donc conclure qu’au niveau départemental la politique d’alliance des
partis n’a pas influencé décisivement les résultats obtenus par les plus grands
compétiteurs même si de façon ponctuelle on peut remarquer un apport des
nouveaux partis alliés.
2. Les variables qui influencent les résultats des élections parlementaires au
niveau des localités
Après avoir analyser l’impact des trois hypothèses au niveau
départemental, il est nécessaire d’évaluer cet impact au niveau local, des
localités, car ainsi on peut remarquer si les mêmes tendances se reproduisent à
tous les niveaux et si certaines des variables sont plus importantes à certains
niveaux.
Tableau 5: L’influence des élections locales
sur les élections parlementaires au niveau des localités
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Pour faire cette analyse, on a pris comme étude de cas le département de Alba
car il s’agit d’un département qui offre par sa composition politique variable
la possibilité d’étudier plusieurs cas différents. Après les élections locales,
le département de Alba a un président du département du PDL et une majorité
politique unique formée entre le PDL et le PNL.
Désormais, on commence par vérifier l’influence des élections locales sur les
élections parlementaires. Ce qu’on remarque est que malgré la couleur politique
du président du Conseil départemental, le PDL perd beaucoup de ses voix et en
termes de pourcentage au détriment de l’USL qui tout en perdant des voix, gagne
en pourcentage. De l’autre côté, le PPDD maintien la tendance remarquée au
niveau des départements, en gagnant des voix et des pourcentages.
De plus, on remarque que la baisse de la participation est notamment
représentée par la baisse de la participation des votants du PDL, moins motivés
à participer à ces élections. Par conséquent on observe que le résultat des
élections locales n’influence pas directement le résultat des élections
parlementaires car il ne réussi pas à bloquer les tendances électorales au
niveau national. Mais pour voir véritablement cet impact, il faut voir si la
couleur politique des maires comptent dans les résultats politiques obtenus par
chaque parti.
Tableau 6: L’influence de la couleur politique des
maires
sur les élections parlementaires au niveau des localités
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L’analyse des résultats nous indique les mêmes tendances qu’au niveau
départemental. Le PDL perd des voix et des pourcentages importants dans les
localités où il a des maires, et perd moins dans les autres, alors que de
l’autre côté l’USL perd moins de voix dans les localités PDL et gagne même plus
en pourcentage. L’USL gagne moins de voix et des pourcentages dans les mairies
PSD par rapport aux mairies PNL et PDL, tendance également visible au niveau
départemental. Il a y pourtant une petite différence en terme de participation,
car désormais on voit que dans les localités avec des maires PSD la
participation a connue la plus faible baisse, même s’il paraît que le nombre
d’électeurs a augmenté. De plus, le PPDD gagne au niveau local plus de voix dans
les localités PDL que dans les autres.
Tableau 7: Hypothèses en termes d’alliances
électorales au niveau local
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Désormais on peut dire que la couleur politique du maire influence
négativement le pourcentage et le nombre de voix obtenus par son parti lors de
ces élections. Cela démontre que le vote pour l’USL a été majoritairement
influencé par le désir de changement et si ce changement a été fait lors des
élections locales, l’espoir de changement a été réduit.
Il faut finalement vérifier si les résultats ont été influencés par la
politique d’alliance et la plus significative possible au niveau locale était
l’alliance avec l’UNPR, qui sans gagner des mairies a réussi à obtenir des bons
résultats au niveau du département.
Si on vérifie l’impact d’une alliance entre le PDL et l’UNPR au niveau local
on observe que si le PDL aurait pris cette décision, il aurait gagner les
élections locales dans cinq localités: Sebeş, Ceru Bacainti, Poşaga, Şibot et
Vinţu de Jos, dont quatre PNL et une PSD. On peut donc affirmer qu’une alliance
avec l’UNPR aurait permis au PDL de remporter d’importantes victoires
électorales et lui aurait permis d’avoir une avance face à l’USL de presque 3%.
A ce niveau il est possible de dire que la politique d’alliance au niveau des
localités aurait permis des changements électoraux.
En étudiant les diverses variables mentionner au début de cet article on a
découvert la possibilité que le résultat électoral soit influencer par la
couleur politique du candidat membre de l’Union Social Libérale, par sa
personnalité ou le fait d’avoir été parlementaire dans le passé. On a ainsi
comparé les changements dans les résultats produits par les candidats lors des
élections parlementaires par rapport aux élections locales.
Les résultats montrent qu’au niveau du département de Alba, les candidats du PNL
ont augmenté en pourcentage l’USL de plus de 11% alors que le PDL a diminué de
presque 15% et la participation de plus de 22%. Cette baisse du PDL, qui se
traduit par la baisse de la participation, peut signifier une diminution de la
mobilisation politique du parti qui au niveau du département a une alliance
politique avec le PNL. De l’autre côté le PSD a réussi à augmenter l’USL de
presque 4% alors que le PDL a diminué de 8%.
Tableau 8: Résultats électoraux par rapport à la
couleur politique des candidats
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Ce tableau nous montre également l’influence du candidat. Alors que certains
candidats ont réussi à augmenter l’USL entre 12 et 14% d’autres se sont limités
à 3% alors que la moyenne a été de 7%. D’ailleurs les candidats qui ont augmenté
le plus l’USL proviennent du PNL et du PSD et occupent des positions importantes
au sein du parti, le candidat PNL, Dan Simedru, étant l’ancien préfet du
département, et le candidat PSD, Ioan Dîrzu, étant le président de
l’organisation politique au niveau du département.
Finalement, on observe qu’il n’y a pas des grandes différences entre les
résultats obtenus par les candidats USL ayant été parlementaires et ceux qui
n’ont jamais été parlementaires. Les nouveaux candidats réussissent à apporter
en moyenne 1% de plus par rapport aux autres. Ce qu’on remarque pourtant c’est
que le PPDD gagne 2% de plus contre les anciens candidats de l’USL, ce qui
démontre que ce parti a été voté également par ceux déçus par la classe
politique actuelle.
3. Les variables qui influencent les résultats des élections parlementaires au
niveau des sections
L’analyse des hypothèses continue aussi au niveau des sections
afin de vérifier si la politique locale et l’organisation ont déterminé les
résultats électoraux des élections parlementaires. On a pris comme étude de cas
la ville de Alba Iulia, une ville avec un maire PDL, Mircea Hava, et un candidat
aux élections parlementaires de la part de l’USL, Călin Potor, qui a été
également la candidat de l’Union Social Libérale lors des élections locales.
Ce qu’on observe est plutôt étonnant, mais très illustratif pour ces
élections. Le candidat aux élections parlementaires qui a gagné seulement 22 des
49 sections aux élections locales, réussi à gagner toutes les sections la même
année, malgré une forte campagne et opposition du maire, Mircea Hava, qui a
mobilisé toute son organisation.
Ces résultats indiquent désormais le fait que la couleur politique du maire
n’a pas influencé le résultat électoral de manière positive. Par conséquent, le
résultat des élections locales n’a pas déterminé le résultat des élections
parlementaires qui furent marquées par une tendance générale positive pour
l’USL.
De plus, il semble que la personnalité du candidat compte très peu dans le
résultat final des élections. Avec le même candidat, l’USL remporte sans aucun
problème les élections parlementaires à Alba Iulia. On peut justifier ce
résultat par le fait que les habitants de cette ville voient une différence
entre la gestion d’une ville et l’option politique.
Tableau 9: L’influence des élections locales
sur les élections parlementaires au niveau des sections
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Finalement on remarque que l’organisation politique n’a pas pu
changer le résultat électoral. Le PDL a perdu dix fois plus de voix que l’USL
entre les élections locales et parlementaires à Alba Iulia ce qui démontre que
le vote a eu une forte composante nationale.
Conclusion
L’article s’est proposé par l’intermédiaire d’une recherche
basée sur les résultats électoraux des élections locales et parlementaires au
niveau des départements, des localités et des sections de découvrir les facteurs
et variables qui ont influencé le résultat des élections parlementaire ayant eu
lieu en Roumanie en décembre 2012, et le fort résultat obtenu par l’Union Social
Libérale. En partant de trois hypothèses initiales mentionnées en introduction,
on a essayé de voir si d’une part le vote uninominal se traduit en Roumanie par
un vote pour les candidats et de comparer les résultats politiques avec le
discours de la victoire.
En effet, l’Union Social Libérale s’est félicitée après les résultats obtenus
d’avoir bien organiser ses structures politiques et d’avoir choisi les bons
candidats. Pourtant, la recherche des variables qui ont influencées les
élections parlementaires démontre que les résultats obtenus ne sont pas dus à la
force politique de l’USL mais à sa capacité à rassembler le vote négative contre
le PDL et le président Traian Băsescu. Malgré cela, le forte baisse en termes de
voix pour l’USL au niveau national après les élections locales démontre que même
cette alliance se confronte avec des problèmes car dans seulement quelques mois
elle a perdu presque 800 milles voix.
En reprenant les hypothèses initiales on découvre les conclusions suivantes:
– les élections parlementaires respectent la tendance des élections locales
car il y a eu une période très courte entre ces élections. Pourtant, on remarque
une forte érosion même de l’USL qui a fortement gagné les élections locales et
parlementaires. Le cas particulier du PPDD démontre que les élections locales
n’ont pas changé cette fois une tendance électorale nationale.
– les présidents des Conseils départementaux et les maires ne peuvent pas
empêcher une tendance politique nationale mais peuvent bien l’accentuer ou la
diminuer. Il a été intéressant de remarquer que la couleur politique des
présidents et des maires ont le plus souvent diminuée la tendance positive de
leurs partis et accentuée celle négative.
– Finalement, la troisième hypothèse se démontre comme étant partiellement
fausse. La politique d’alliance des principaux compétiteurs politiques ne
changent pas le résultat final obtenu par chacune des forces politiques au
niveau national même si dans certains cas ponctuelles une bonne association a
permis ou pouvait permettre à obtenir certaines victoires.
Associées à ces variables on a également vérifié l’influence des partis
membres de l’USL et des profils des candidats dans le score électoral. On a
ainsi découvert que le PNL a généré des meilleurs résultats que le PSD dans les
départements et les localités qu’il dirigeait, alors que les nouveaux candidats
semblent avoir attirer plus de voix et diminuer le poids politique du parti
populiste PPDD.
En conclusion, les élections parlementaires de 2012 ont été profondément
politiques et influencé par la politique nationale au dépend des performances
individuelles des élus locaux ou des candidats aux élections parlementaires. Par
conséquent, le discours politique selon lequel les partis membres de l’USL ont
remporté la victoire par leur bonne organisation ne se vérifie pas dans les
résultats de notre recherche. Finalement, l’ambition du vote uninominal roumain
a voir apparaître le vote rationnel et évaluatif de chaque candidat s’est
démontrée fausse, car c’est bien le vote et la tendance politique nationale qui
ont déterminés les résultats des élections parlementaires roumaines en 2012.
Bibliografie
BĂRĂGAN, Andrada Erika, „The Effects of the Electoral System Change on the
Political Representation in Romania”, in Studia Universitatis Babeş-Bolyai
Politica, Volumul 56 LVI, noiembrie 2011, pp. 143-168
BUTI, Daniel „Alegerile parlamentare 2008”, in Sfera Politicii, nr.
131-132, Anul XVII, ianuarie-februarie 2009, pp. 36-41
RADU, Alexandru, „Reformă sau experiment electoral?”, in Sfera Politicii,
nr. 131-132, Anul XVII, ianuarie-februarie 2009, pp. 14-21
RADU, Alexandru, “Reforma sistemului electoral din România. O istorie
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2012, pp. 3-11
OGARU, Robert-Manuela, The effect of 2008 Romanian Electoral Reform on
Relationship between Mps and Citizens, The Inaugural General Conference of
the ECPR Standing Group on Parliaments Dublin, June 24-27th 2012,
http://webpages.dcu.ie/~leg/Ogaru.pdf
http://www.beclocale2012.ro/ - accesat în data de 12 ianuarie 2013
http://www.becparlamentare2012.ro/ - accesat în data de 14 ianuarie 2013
VICTOR NEGRESCU
– Doctor în științe politice al Școlii
Naționale de Studii Politice cu un an de stagiu doctoral
în cadrul Colegiului European din Brugges (2008) și
master în afaceri europene și internaționale al IEP
Grenoble. În prezent este lector universitar la
Facultatea de Științe Politice, specializarea Comunicare
și Relații Publice, Universitatea Creștină „Dimitrie
Cantemir“, și cadru didactic asociat în cadrul SNSPA.
Domeniile de cercetare acoperă relații publice interne
și internaționale, relații internaționale, studii și
afaceri europene, politici publice, partide politice și
cooperarea pentru dezvoltare.
sus
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